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Je rêve d’une Afrique ou tous en tenu d’apparat
n’ayant pour culotte que nos caches sexes et nos femmes pour soutien que les
feuilles de bananiers séchées et enroulées autour du torse avec des lianes desséchées,
en fières lurons nous danserons autour du feu dans une nuit où les hyènes
roderont autour de nos huttes.
Je rêve d’une Afrique où lorsqu’on accueille
un étranger on est content en soi parce qu’on a un diner le soir, un diner
riche en protéine, protéine provenant de la chair fraiche de l’hôte qui
deviendra le délice à croquer le soir
Je rêve d’une Afrique dans laquelle les enfants
se baignent corps et âmes dans la boue aux cotés des porcs qu’on élève pour
leur sang qu’en sangsues nous boiront devant nos statues démoniaques une fois l’obscurité
descendue et les diablotins en marche dans nos savanes à la recherche de tout âme
qui vive
Je rêve d’une Afrique dans laquelle les femmes
sont les souffres douleurs des hommes, une Afrique dans laquelle, elles n’ont
pour rôle que de rester à la manières des poules, des pondeuses, des
reproductrice, soumises aux incessantes assauts des males milles fois en proie
aux pulsions sexuelles avec la protubérance de leur sexe qui n’ont rien à
envier aux animaux de course.
Je rêve d’une Afrique dans laquelle les enfants
meurent très jeunes d’une mort, d’une véritable mort parce qu’elle sera atroce
et douloureuse, une véritable mort causée par la morsure d’un serpent, la
piqure d’un moustique ou d’une mouche Tsé Tsé et non plus d’une mort
artificielle et luxueuse comme le cancer, où un accident d’avion.
Dans cette Afrique-là, mourir en l’air restera
le privilège des initiés, des sorciers.
Dans cette Afrique-là, les seuls jeux que
connaitront les enfants seront lâche-banane avec ses cousins les singes. Il ne
verra pas la pornographie à 5 ans assis à côté de ses parents et ne tirera pas
sur son semblable.
Dans cette Afrique-là, il n’y aurait plus d’histoire,
on la subirait …
(A suivre…)
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