samedi 16 septembre 2017

Monsieur le président, nous n'oublierons plus...

Monsieur le président Faure Essozimna Gnassingbé

Monsieur le président. Vous avez malheureusement et une fois de plus choisi de laisser vaincre la voix du mal, la voix de la force aveugle, celle de la violence sur un peuple qui n'a pour tort que de vous exprimer ce qu'il ressent au plus profond de son être, au plus profond de son âme et c'est bien dommage.

L'histoire une fois de plus, vous a donné l'occasion et l'opportunité d'y re entrer ou simplement d'en sortir par la grande porte et avec honneur, dignité mais d'un revers de la main vous l'avez balayé.

Excellence, l'histoire, la vraie, pas celle formatée dans les livres, finit toujours par rattraper ce que l'ont croyait être un retard. La faim, l'oppression, la misère, et ses corollaires ne s'en vont pas parce qu'on le decrete. Un peuple dont le quotidien se décline en misère, en oppression devient un nid de tous les fléaux possibles et les germes de l'explosion finiront par éclore de façon impromptue et là, soyez en certain que vous en porterez le blâme.

Du sang a encore coulé, d'une manière ou d'une autre, et cette fois-ci, nous ne l'oublierons plus. Nos enfants en seront instruits et les enfants de nos enfants aussi. La mémoire collective de tout un peuple portera en echos ces évènements pour qu'ils servent de repères pour le futur.

Une géneration d'opprimés, de battus, de miséreux est en train de s'en aller dans le sang, dans la douleur, dans le desespoir. Mais vous savez Monsieur le président, celle (génération) qui germe est celle du possible, celle de l'espoir et surtout celle qui saura transformer le fil de la laine en cotton, le cotton en couverture, la couverture en habit et l'habit en or.

Excellence, vous avez gagné. Vos conseillers vous ont conduit vers la victoire. Seulement souvenez-vous que certaines victoires ont le gout amère de la défaite. Et même si la Fiesta du palais vous donne l'impression de l'assurance rappelez-vous de la demarche du caméléon qui bien que proche du sol s'assure à chaque pas de poser le pieds là ou il le faut.

Pour le reste, je vous laisse avec la Conscience universelle, le Grand Architecte ou même la Force mère  méditer en bon Apprenti ou Maître de l'Oeuvre accomplie dans l'atelier.

Un citoyen qui continue de croire...

"Il n y a ni blanc, ni noir d'un coté. Seuls ceux qui vitriolisent le comprendront"

(8 Septembre 2017)

 Sosthene Houmey-Hakeh. #TogoDebout

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